Yoonu Askanwi récuse la médiation pénale
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A l’occasion d’un point de presse tenu avant-hier, mercredi, Yoonu Askanwi/ Mouvement pour l’Autonomie populaire, a exclu toute médiation pénale en ce qui concerne la traque des biens mal acquis. |
Yoonu Askanwi/ Mouvement pour l’Autonomie populaire récuse tout recours à la médiation pénale dans les affaires relatives à un supposé enrichissement illicite. Madieye Mbodj et ses camarades trouvent que ce serait un « encouragement au pillage » des biens publics. Ils trouvent incompréhensible que l’on puisse bénéficier d’une liberté conditionnelle après avoir été accusé de pillage des deniers publics. Ainsi, requièrent-ils une application de la loi notamment dans toute sa rigueur dans “l’affaire Aida Ndiongue », du nom de la sénatrice libérale arrêtée pour un enrichissement supposé illicite de 47 milliards. Les militants de Yoonu Askanwi ont aussi mis en garde les chefs religieux et autres associations de défense de droits de l’homme qui plaideraient pour une liberté des personnes détenues dans le cadre de la traque des biens mal acquis. Par ailleurs, dans leurs propos traduisant ce qu’ils appellent« leur point de vue sur la situation du pays », Madieye Mbodj et ses camarades de parti ont invité le président Macky Sall à respecter ses promesses de la campagne présidentielle. Ils préconisent la mise en œuvre des réformes institutionnelles suggérées par les Assises nationales. Un autre fait qui n’est pas du goût de Yoonu Askanwi est l’instauration de l’acte 3 de la décentralisation. Jugeant qu’il a été « adopté aux forceps », Madieye Mbodj trouve que l’acte 3 de la décentralisation découle d’une concertation inachevée. Pour lui, supprimer les régions reviendrait à créer des problèmes supplémentaires à des entités qui souffrent déjà de déficit financier. Face aux difficultés économiques et sociales du pays qui reste dominées par les problèmes scolaires et des contestations syndicales, le Mouvement pour l’autonomie populaire sollicite un pilotage « plus assidu » des politiques et des réformes basées sur la rupture. Revenant sur l’arraisonnement du bateau russe Oleg Naydenov, Yoonu Askanwi, préconise le renforcement des moyens de lutte de la marine nationale pour pallier le pillage des ressources halieutiques. Les camarades de Madieye Mbodj ont par la même occasion, dénoncé les abus de pouvoir en Afrique et réaffirmer leur engagement à participer aux élections locales du 29 juin prochain. |
MADIEYE MBODJI: " ENCORE UNE FOIS, ABDOULAYE WADE DOIT ETRE EMPRISONNE ET CHÂTIE A LA HAUTEUR DES DEGÂTS CAUSES !"
Au cours du point de presse sanctionnant la fin des travaux de la dernière session de son Conseil Général tenue les 5 et 6 Janvier 2013, Yoonu Askan Wi / Mouvement pour l’Autonomie Populaire soutenait sans fioriture, à propos de la lutte contre l’impunité, qu’Abdoulaye WADE, l’inspirateur et le donneur d’ordresainsi que son proche entourage, devaient être emprisonnés et châtiés, à la hauteur des crimes économiques et des crimes de sang perpétrés au grand préjudice du peuple et des citoyens sénégalais. A un certain moment de sa vie, un illustre homme politique de la Rome antique, Caton l’Ancien, avait l’habitude de terminer tous ses discours au Sénat par cette sentence célèbre : « Delenda est Cartago (Il faut détruire Carthage)». Pareilleitmotiv, telle une obsession, traduisait de sa part la claire conscience qu’il avait du danger que représentait la puissance punique pour la perpétuation de la suprématie de l’empire romain. Dans notre modesteRépublique du Sénégal, engagée comme jamais auparavant par les Assises Nationales, sur la voie de larévolution éthique, de la rupture d’avec les mœurs politiques surannées, de la refondation institutionnelleainsi que du redressement économique et social, quel patriote véritable et quel citoyen conscient peut accepter sans pincement au cœur l’éventualité de ‘’pardonner à Wade’’ les dégâts incommensurables causés à notre pays, pour aujourd’hui et demain ? En vertu de quel théorème le Sénégal peut-il se donner les moyens juridiques et les instruments juridictionnels permettant de juger l’ex Président tchadien Hissen HABRE, tout en laissant prospérer l’idée d’un ‘’privilège de juridiction’’ en faveur d’Abdoulaye WADE ?En quoi l’ex Président WADE mériterait- il un sort meilleur à celui de l’ex Raïs d’Egypte Hosni Moubarak, traduit devant la justice de son pays sur un lit d’hôpital ?
ENCORE UNE FOIS, ABDOULAYE WADE DOIT ETRE EMPRISONNE ET CHÂTIE ! Ce n’est pas Papa Ibrahima DIAKHATE, ancien homme de main de WADE, qui dira le contraire. Sa longue interview, parue tout récemment dans un quotidien de la place, expose des faits nouveaux, en annonce d’autres,balisant la voie de la réouverture de l’affaire et de l’établissement de la vérité sur l’assassinat de Me Babacar SEYE, ancien Vice Président du Conseil Constitutionnel. Si nous aimons réellement le Sénégal, si noussommes d’authentiques partisans de la vérité et de la justice, il nous faut alors impérativement saisir cette balle au rebond. La funeste ‘’loi EZZAN’’, concoctée hâtivement par la mauvaise conscience de WADE en vue d’enterrer à jamais l’affaire Me SEYE dans les bas fonds de l’oubli, peut et doit être abrogée, ici et maintenant, sur la foi des révélations faites ou annoncées par l’acteur et témoin privilégié qu’est Papa Ibrahima DIAKHATE ; vingt ans après, il sera enfin possible d’élucider ce crime, et pourquoi pas d’autres sur la même lancée. Il s’agirait là d’une œuvre inestimable de salubrité publique, politique et citoyenne, qui interpelle d’autant plus les députés à l’Assemblée nationale ou le procureur de la République, que la principale leçon tirée par Papa Ibrahima DIAKHATE de ses aventures et tribulations avec les WADE réside dans cette sentence tragique à l’attention de la jeunesse sénégalaise : « Ne faites pas confiance aux leaders politiques » ! Abdoulaye WADE a commis trop de dégâts, affectant négativement et durablement la viepolitique, économique et sociale de notre pays, ainsi que l’éthique et le comportement de nos compatriotes, de notre jeunesse en particulier. Et chaque jour qui passe apporte son lot de révélations supplémentaires sur l’ampleur insoupçonnée de ces dégâts.
ABDOULAYE WADE ET CONSORT DOIVENT ETRE EMPRISONNES ET CHÂTIES ! Il y va de la dissuasion efficace de toute velléité de répétition d’un tel mode de gouvernance. Il y va aussi en même temps de la crédibilité de la volonté de rupture proclamée par le nouveau pouvoir, en d’autres termes de notre capacité patriotique et citoyenne à relever solidairement le défi de la refondation et du redressement. Il y va du salut du Sénégal, aujourd’hui et demain. Il faut emprisonner et châtier Abdoulaye WADE et consort!
Madièye MBODJ
Porte parole national de Yoonu Askan Wi / Mouvement pour l’Autonomie Populaire
LUTTE CONTRE L’IMPUNITE AU SENEGAL |
Yoonu Askan Wi et Rta-S tirent la sonnette d’alarme |
Yoonu Askan Wi /Mouvement pour l’Autonomie Populaire (Yaw) et le
Rassemblement des Travailleurs Africains-Sénégal (Rta-S) attirent
l’attention des nouvelles autorités sur l’impunité. Et leur demandent
de poursuivre les audits et la traque des délinquants financiers et
économiques. C’était à l’issue d’une rencontre bilatérale qui s’est
tenue, le 12 septembre dernier, en présence des délégations des deux
organisations.
Yoonu Askan Wi /Mouvement pour l’Autonomie Populaire (Yaw) et le
Rassemblement des Travailleurs Africains-Sénégal (Rta-S) ont, le 12
septembre dernier, à l’issue d’une rencontre bilatérale, exhorté le
régime de Macky Sall, à « poursuivre hardiment et jusqu’à leur terme les
différents audits, à renforcer la lutte contre l’impunité ainsi que la
traque des délinquants financiers et économiques ».
De même, ils estiment que « les responsables directs et indirects des
crimes de sang et des tortures commis par le régime de Wade, notamment
pendant la période électorale 2012, doivent être poursuivis et punis ».
C’est pourquoi les camarades d’El Hadji Momar Samb et de Madièye Mbodji
soutiennent que « dans ce cadre, la mobilisation populaire, la
vigilance, les initiatives politiques et citoyennes restent plus que
jamais indispensables ».
Ils saluent les mesures déjà prises par le nouveau pouvoir comme la
baisse des prix de certaines denrées et « exhortent le gouvernement à
faire plus, pour alléger le panier de la ménagère et augmenter le
pouvoir d’achat des populations ».
Ces deux formations « appellent à une prise en charge sérieuse des
questions liées aux inondations et expriment leur solidarité entière aux
populations qui en ont subi les conséquences mortelles et dramatiques
».
Les deux organisations « saluent également la suppression du Sénat, à
la fois exigence du peuple et partie intégrante des conclusions des
Assises nationales ». Tout en se félicitant de la « suppression de la
vice-présidence et de la volonté affichée de rapatrier les fonds
détournés et planqués à l’étranger ».
Sous cet éclairage, les deux formations « conviennent, d’une part de
soutenir le pouvoir dans toutes les actions prenant réellement en compte
les intérêts des populations, d’autre part de se dresser contre toute
mesure ou décision foulant aux pieds les intérêts des masses populaires
».
Concernant Bennoo Siggil Senegal, Yaw et le Rta-s estiment que cette
coalition n’a pas encore terminé sa mission au regard des objectifs
qu’il s’était fixés ; « en conséquence de quoi, ils continueront de
travailler à faire convoquer ses instances régulières pour le
parachèvement de l’œuvre déjà entamée ». Dans ce cadre, Bss « devra
jouer son rôle de sentinelle des conclusions des Assises Nationales,
faire sa propre évaluation, améliorer son organisation et son
fonctionnement, tenir des concertations régulières pour pouvoir
délibérer ensemble sur toutes les questions importantes, posées et à
résoudre ».
Pour ce qui est de l’unité de la gauche, les deux organisations «
déplorent l'émiettement de la gauche sénégalaise, une des causes
majeures de ses faiblesses malgré ses multiples ressources ou
potentialités ». Tout en partageant la nécessité « d’œuvrer de manière
durable à l'unification de cette la gauche qui, au plan historique, a
toujours joué un rôle important dans l'avancée de la lutte et des
conquêtes du peuple sénégalais ».Pour ce faire, disent-elles, « un bilan
critique et objectif de toutes les tentatives d’unification est
indispensable, afin de cerner correctement les raisons des échecs, en
vue de ne pas répéter les mêmes erreurs ». Elles ont noté que « l’unité
voulue se brise à chaque fois sur des questions de tactique électorale
». Et sont d’avis que « cette unité de la gauche qui devra se
construire de manière patiente et méthodique pourrait ne pas être
linéaire ».
Dans cette perspective, YAW et le Rta-S « invitent à un partage
diligent, entre toutes les composantes de la gauche sénégalaise, du
document de Tdr déjà élaboré par le Rta-S sur le projet d'unification,
ce pour une démarche souple, participative, inclusive, décentralisée et
délibérative sur toutes les questions essentielles, sans précipitation
mais sans retard non plus, autour d’une plate forme et d’un agenda bien
maîtrisé avec des évaluations régulières à mi-parcours ».
Par ailleurs, les deux organisations « recommandent à toutes les forces
de gauche d’intérioriser et de s’approprier les conclusions des Assises
nationales pour les intégrer de façon appropriée dans le processus
d’unification ».
En outre, Yaw et le Rta-S sont vivement préoccupés par la crise dans la
sous-région, particulièrement au Mali et en Gambie. Les deux
organisations demandent que « des actions concertées au Sénégal et dans
les pays de la sous-région pour une harmonisation des points de vue et
la prise en charge des actions communes indispensables, tant au plan
sous régional, africain qu’international».
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